Laurence Brahm | Les Éditions Discovery | Discovery Publisher France
Laurence J. Brahm an American-born global activist, author, pioneer social enterprise entrepreneur, political-economist, international mediator, and lawyer based in Beijing and Lhasa, China.
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Laurence Brahm

Nous avons besoin d’un nouveau consensus.
Laurence Brahm

Laurence J.Brahm (né le 31 mars 1961) est un militant mondial, un auteur, un entrepreneur pionnier de l’entreprise sociale, un économiste politique, un médiateur international et un avocat américain installé à Pékin et à Lhassa en Chine. Il est le fondateur de Himalayan Consensus, une ONG, et du mouvement African Consensus, tout deux dédiés à la protection de la diversité ethnique à travers l’économie durable. Laurence Brahm est aussi le fondateur et le directeur général de Shambhala Serai, une des premières entreprises sociales d’Asie.

Laurence Brahm a étudié l’apprentissage intensif du Mandarin en 1981 à l’université de Nankai à Tianjin, près de Pékin en Chine. En 1982, il a étudié les sciences politiques à l’université de Hong Kong. Il a ensuite obtenu un baccalauréat ès lettres en sciences politiques de l’université Duke en 1983. En 1987 il a, à la fois eu son master en études asiatiques avec une majeure en politiques et une mineure en économie, et un  master en droit de la faculté de droit d’Hawaii et du centre d’études sur l’Asie du Pacifique. Laurence Brahm a obtenu son master en droit de la faculté de droit de Hong Kong en 1989.

Laurence Brahm
Laurence Brahm

Conseiller économique : l’idée présentée par Himalayan Consensus a évolué à partir des années passées par Laurence Brahm en tant que conseiller du gouvernement central du Laos en 1991-1992 et au Vietnam. Il était opposé aux propositions de politiques qualifiées de « thérapies de choc » du consensus de Washington. Pendant ces années en tant que conseiller, Laurence Brahm a commencé à rédiger les lignes conductrices des réformes financières et a accompagné  la législation sur les politiques qui ont amené au décollage économique et qui continuent de servir de cadre de développement pour ces pays encore aujourd’hui. Il a été une des premières personnes à utiliser l’expression « capitalisme de compassion ». Vingt ans plus tard, le Vietnam et le Laos sont des exemples du succès de la politique de conseil de Laurence Brahm.

Laurence Brahm a conseillé le Cambodge, la Mongolie et la Chine sous l’économiste et ancien Premier minister Zhu Rongji. Il a travaillé avec Zhu Rongji pendant les années primordiales qui ont supervisé la transition de la Chine de l’économie planifiée vers l’économie de marché. Laurence Brahm était un membre des conseillers économiques de Zhu qui ont ouvert la voie à l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce en 2001. Il a considéré que son travail sur l’économie et la politique de réforme monétaire à Pékin était terminé. Laurence Brahm a inventé l’expression « le siècle de la Chine » ; théorie qui a juxtaposé celle de « l’effondrement de la Chine », développée par certains universitaires venant de l’Occident. Laurence Brahm a documenté les réformes auxquelles il a personnellement assisté dans sa biographie de Zhu Rongji – Zhu Rongji and The Transformation of Modern China.

Laurence Brahm
Laurence Brahm

Suite à l’entrée de la Chine dans l’OMC en 2001, Laurence Brahm  a déplacé sa concentration de la Chine littorale vers les régions plus à l’ouest, en déménageant vers le plateau himalayen. Depuis 2002, Laurence Brahm a refusé tout engagement avec des entreprises multinationales en tant que conseiller en investissement et en tant que stratégiste. Les années qui ont suivi, il a fondé Himalayan Consensus.

Pour le 30e anniversaire de la doctrine de la porte ouverte, Laurence Brahm a été choisi par la Télévision centrale de Chine (CCTV) en tant qu’une des dix figures non politiques qui contribuent à l’ouverture économique et à la réforme de la Chine. Il a été le seul étranger choisi.

Himalayan Consensus, officiellement fondée en 2005, est une ONG qui protège la diversité ethnique, la culture et l’environnement et qui est membre du groupe thématique de l’ONU sur la pauvreté et les inégalités, du Pacte Mondial de l’ONU et sur le point de devenir membre du Conseil économique et social des Nations Unies.

Les trois piliers sur lesquels est fondée Himalayan Consensus comprennent : soutenir la diversité ethnique et l’identité autochtone, à travers des plateformes d’économie durable telles que la micro-finance et l’entreprenariat social,  tout en privilégiant la protection de l’environnement et le développement communautaire. Cette théorie est une réaction aux théories économiques et de développement populaires. Himalayan Consensus se dresse ouvertement contre les théories qui ont fait la promotion à travers de nombreux pays en développement que l’accent devrait être mis sur la reconstruction du haut vers le bas. La théorie de Laurence Brahm approuve le développement du groupe vers le haut. La population locale a besoin des outils qui conviennent pour se développer économiquement tout en préservant la culture et la tradition. Laurence Brahm pense que  « Himalayan Consensus est fondée sur un principe : préserver et maintenir la diversité ethnique, la culture, l’héritage et l’environnement à travers une plateforme économique durable. »

Himalayan Consensus travaille pour la responsabilisation des personnes avec le pragmatisme local à la place d’une idéologie et d’une théorie de la mondialisation. La théorie de Laurence Brahm a été appelée « une approche innovante du développement. »

Searching for Shangri-la (Laurence Brahm)

En 2009, Himalayan Consensus a été invitée par l’ONU à devenir un membre du groupe thématique de l’ONU sur la pauvreté et les inégalités. L’ONU reconnait Himalayan Consensus comme un effort pour réduire le niveau de pauvreté tout en protégeant la durabilité de la culture. Himalayan Consensus travaille avec d’autres groupes qui soutiennent le concept de micro-financement crée par Muhammad Yunus pour synthétiser les idées et devenir un mouvement.

En mars 2009, les concepts d’Himalayan Consensus ont été cristallisés dans le dernier livre de Laurence Brahm, The Anti-Globalization Breakfast Club: Manifesto for a Peaceful Revolution.

Himalayan Consensus est une idée qui s’est transformée en une série de projets tangibles de documentaires, Searching for Shangri-La et Shambhala Sutra, filmés pendant le voyage de Laurence Brahm dans l’Himalaya en 2002. En 2005, il a commencé à restaurer plusieurs bâtiments au Tibet, a crée des cabanes géo-touristiques et a insisté sur le recrutement de locaux et l’usage de matériaux locaux. Des programmes de micro-financement ont été installés pour aider les populations autochtones à établir leurs propres entreprises tout en améliorant les conditions économiques des groupes minoritaires.  De vastes programmes de restauration de bâtiments issus du patrimoine, de responsabilisation de la micro-équité pour les femmes marginalisées et les handicapés, des programmes d’aide sociale à la sensibilisation médicale (qui comprennent l’établissement de cliniques dans les monastères et des campagnes pour se débarrasser de la cécité chez les nomades et les populations pauvres et la fondation de la première école gratuite qui enseigne la pédagogie Montessori dans une région tibétaine.)

Shambhala Serai : Laurence Brahm est le fondateur et directeur général de Shambhala Serai, qui est un groupe hôtelier qui conserve le patrimoine et prône l’écotourisme situé au Tibet et à Pékin et qui soutient des programmes pour la restauration du patrimoine, l’emploi des handicapés, la responsabilisation des femmes, l’aide sociale médicale et l’éducation. C’est aussi une des premières entreprises sociales en Chine. Shambhala Serai met l’accent sur les femmes, les handicapés et les individus qui ont à peine ou pas du tout accès à l’éducation. Le New York Times a appelé la maison de Shambhala Serai, « le premier hôtel haut de gamme, avec des suites élégantes, un centre de yoga et une boutique d’artisanat tibétain, qui cherche à faire revivre les arts tibétains et à former les tibétains dans la gestion du tourisme. »

Laurence Brahm

Laurence Brahm a été critiqué après sa prédiction disant que l’économie de la Chine va augmenter pour devenir la plus importante au monde, dans son livre China as No. 1. Cette idée a été débattue avec véhémence parce que beaucoup de personnes ne s’attendaient pas à ce que la Chine puisse accéder à un tel rang. En 2001, il a publié China Century qui a exposé le débat sur le siècle de la Chine.

L’argument expliquait que l’Angleterre a régné sur le XIXe siècle, les États-Unis ont régné sur le XXe siècle et que la Chine va régner sur le XXIe siècle. Un débat a commencé à partir de ceux qui préconisaient la chute de la Chine au XXIe siècle, comme Gordon Chang. Depuis 1990, les thérapeutes de chocs se sont positionnés contre la théorie des réformes progressives de Brahm, et l’approche par étapes utilisée au Vietnam, au Laos et en Chine. Laurence Brahm a été considéré comme trop pro-Chine. L’éditorial de Brahm qui durait depuis presque dix ans dans le South China Morning Post a été annulé en 2009.

Il est dit qu’il a été mis sur la liste noire du South China Morning Post. La raison est que son éditorial était trop controversé. Laurence Brahm a essuyé des critiques acerbes quand il a prédit la montée de la monnaie chinoise comme une monnaie mondiale. Son article publié par le Center for Strategic and International Studies qui est un cercle de réflexion sur la politique étrangère des États-Unis. Beaucoup d’opposants lui ont répondu en disant que « Laurence Brahm ne sait pas de quoi il parle. Il n’y a pas d’importance à long-terme dans le fait que la Chine est d’autres pays achètent des obligations dites à droits de tirages spéciaux au FMI. »